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Texte préparé par les permanents de Londres et par le Comité exécutif septembre 2012 - août 2013

1. Introduction

Cette année, depuis le conseil d’administration de septembre 2012 à Bilbao, a été marquée par la réussite de la transition au bureau de Londres (départ d’Andreas Speck, arrivée d’Hannah Brock) et la poursuite des diverses activités programmées à l’IRG. La progression de la préparation de la Conférence internationale 2014 en

Afrique du Sud et celle du Conseil 2013 ont constitué deux pans importants de notre travail. Au sein du réseau international, la journée mondiale contre les dépenses militaires (15 avril), celle des objecteurs de conscience (15 mai) et celle contre la militarisation de la jeunesse (14 juin), ont été l’occasion d’actions concertées pour plusieurs de nos sections et groupes associés.

Empowering conscientious objectors to take advantage of human rights mechanisms

We're extremely happy to announce the launch of 'A Conscientious Objector's Guide to the International Human Rights System'. This is an update of 'A Conscientious Objector's Guide to the UN Human Rights System', published in 2000, and covers the multitude of developments that have taken place in terms of human rights and conscientious objection since then.

Les guerres internationales du XXIe siècle, ont moins à voir avec la conscription et plus avec la technologie «propre» et des forces mobiles hautement entraînées. Dans le passé, les résistant/e/s à la guerre ont essayé de rendre la conscription inopérante – et parfois ils ont réussi.

Comme suite à l’attaque surprise de commandos en 4x4 d’Aqmi sur Konna (bourg du Nord Mali), le jeudi 10 janvier 2013, le président Dioncounda Traoré proclame l’état d’urgence, car seraient menacés non seulement les 100 000 habitants de Mopti (ville historique des Dogons), mais aussi la route de la capitale Bamako. Il lance un appel au secours à son collègue François Hollande. Le chef suprême des armées françaises saute sur ses godillots et casque colonial, pour répondre présent, officiellement le vendredi 11 janvier, dans l’espoir d’arrêter une chute vertigineuse dans les sondages d’opinion.

La peur est un sentiment auquel tout mouvement social doit faire face, que ce soit dans un contexte de répression sévère ou dans des sociétés relativement ouvertes. Parlant de la peur sous la dictature de Pinochet, le sociologue chilien Manuel Antonio Garretón a fait référence à deux peurs typiques de l’enfance : la peur du chien qui mord et la peur du noir. La menace particulière que l’on peut voir, évaluer et arriver à gérer, et la menace générale de l’inconnu, d’une pièce où quelque chose de méchant nous attend peut-être. Sous une dictature ou une occupation, la peur est palpable, mais il y a toujours des périodes où, d’une manière ou d’une autre, les gens surmontent cette peur et agissent. Dans des sociétés relativement ouvertes, les peurs ne sont pas forcément aussi évidentes, mais elles sont bien là, contribuant toujours d’une manière ou d’une autre à maintenir obéissance et conformité, à empêcher la remise en question de l’autorité ou, quelques fois, à nous empêcher simplement d’être ce que nous voulons être.

Bon voyage, Andreas

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Après onze ans au bureau de l’IRG à Londres, et une période précédente où il a été le trésorier de l’IRG et le principal organisateur de la conférence de 2001 sur la Nonviolence et l’émancipation sociale, Andreas Speck quitte son poste. À partir du 1er janvier 2013, il va randonner en vélo en remontant le continent latino américain vers le Nord depuis Buenos Aires.

Chers Ami/e/s,

Mon nom est Hülya Üçpınar, je suis une avocate des droits de
l'Homme en Turquie. Je vous écrit, à peine de retour d'une formation à l'échange nonviolent donnée par l'Internationale des résistant/e/s à la guerre. Un événement qui me rappelle les différentes contributions de l'IRG aux mouvements pour la paix et à l'antimilitarisme. L'IRG est essentiellement un réseau. Nous constituons un collectif de groupes aux opinions semblables, chacun luttant dans son pays contre le militarisme et les profiteurs de guerre. Avec l'aide de deux permanents, les membres de l'IRG s'apportent les uns aux autres une solidarité vitale et de précieux encouragements.

Javier Gárate

Pendant les deux premières semaines d’octobre 2012, Javier Gárate, permanent à l’IRG, s’est rendu en Corée du Sud et sur l’île de Jeju (voir UP n° 498 et 500) où la population résiste à la construction d’une base navale américaine.

Cher Ami/e et sympathisant/e de l’IRG,

Le traditionnel travail de l’IRG en soutien aux objecteurs de conscience emprisonnés et aux autres prisonniers pour la paix apparaît peut-être comme une triste routine, mais ce défi est indispensable à relever. En tant qu’individu qui me suis trouvé autrefois sur la liste des Prisonniers pour la paix, je peux attester de l’importance des nombreux messages de soutien que j’ai reçu de gens du monde entier , et qui ont amélioré mon moral quand j’étais derrière les barreaux. Souvent, l’enjeu monte d’un cran. C’est le cas pour l’objecteur de conscience égyptien Maikel Nabil Sanad, qui est actuellement emprisonné pour avoir publié un article critiquant l’armée sur son site Internet. Il a été en grève de la faim depuis le 23 août 2011 – soit plus de 84 jours au total.

Cher soutien de l’IRG,

Comme, finalement, les dirigeants autoritaires s’écroulent après des décennies au pouvoir, nous gardons tous à l’esprit la puissance qu’une population unie détient par les actions nonviolentes.

Et une fois de plus, nous avons vu que le soutien cynique aux dictatures au nom de la stabilité n’est qu’une recette pour la répression et l’injustice.

Au même moment, il y a deux graves défis, émergeants des évènements en Afrique du Nord et au Proche ou Moyen-Orient, pour ceux d’entre nous qui préconisent l’action nonviolente et des campagnes contre les politiques gouvernementales qui poursuivent des alliances sans scrupule par commodité et pour le commerce des armes.

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