Profiteurs de guerre

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Français

WRI activists disrupting the welcome dinner at the ADEX arms fair
WRI activists disrupting the welcome dinner at the ADEX arms fair

L'économie est l'une des principales causes de la guerre : partout où il y a un conflit militaire, quelqu'un en tire profit. C'est ce que nous appelons le "profit de guerre".

Le WRI considère le profit de guerre au sens large - nous considérons toutes les entreprises et initiatives qui bénéficient financièrement d'un conflit militaire comme des profiteurs de guerre, dans un sens ou dans l'autre. Cela inclut le commerce des armes et les entreprises qui profitent de la privatisation et de l'externalisation de l'armée, mais aussi celles qui extraient des ressources naturelles dans les zones de conflit, les institutions financières qui investissent dans les entreprises d'armement, et bien d'autres encore.

Le WRI publie une série de profils d'entreprises de guerre et organise des événements pour rassembler les militants et les chercheurs afin qu'ils partagent leurs stratégies de lutte contre le profit de guerre.

Javier Gárate

Pendant les deux premières semaines d’octobre 2012, Javier Gárate, permanent à l’IRG, s’est rendu en Corée du Sud et sur l’île de Jeju (voir UP n° 498 et 500) où la population résiste à la construction d’une base navale américaine.

Les Profiteurs de guerre et les Marchands d'armes festoient à l'Hôtel National des Invalides Rassemblement aux abords des Invalides à Paris !

15 juin 2010, 18h.

Du 14 juin au 18 juin 2010, aura lieu EUROSATORY, la semaine internationale de la défense, terrestre, aéroterrestre et sécurité, salon officiel du commerce des armes qui se tient tous les deux ans au parc des expositions de Paris-Nord à Villepinte (93, France), avec pour slogan « Préparer la défense du futur ».

Les acquisitions de matériel militaire par l'Inde sont le sujet favori lors des supermarchés mondiaux de l'armement. Les importations d'armement de l'Inde devraient se monter à environ 30 milliards de dollars américains ces prochaines années. L'Inde est sans doute le plus gros importateur mondial dans ce domaine avec des achats annuels se portant aux alentours de 6 milliards de dollars, une proportion non négligeable du budget de la défense de l'Inde, lequel se monte à 28 milliards de dollars pour l'année 2009-10.

Agir localement, penser globalement est un des principaux leitmotivs du mouvement altermondialiste. Dans ce monde globalisé où l'information et les denrées circulent librement, où les entreprises chapeautent le monde entier, où la culture dominante s'impose à chaque coin de la planète, la réaction du mouvement est d'agir localement tout en réfléchissant à l'échelle de la planète. Le mouvement altermondialiste proteste contre les grands sommets du pouvoir économique tout en construisant des alternatives économiques localement (coopératives, squats, troc...).

Depuis les dernières semaines de novembre et pendant tout décembre 2007, l'état d'urgence, avec militarisation de la zone, a été décrété à Orellana, région amazonienne d'Équateur. Les raisons en sont principalement les actions des habitants de la colonie de Dayuma qui protestent de l'abandon dans lequel les laissent le gouvernement équatorien.

« Les déplacements de population dus à l'exploitation minière [...] ont été une des causes les moins médiatisées des migrations en Afrique, et c'en est une qui devrait croître tant l'extraction de minerais demeure un élément clé de l'économie dans toute la région, » d'après une publication officielle de SADC, (Communauté de développement d'Afrique australe), début 2006.

Les innombrables applications de l'aluminium dans la vie civile moderne tendent à masquer ses nombreuses utilisations dans la technologie de l'armement, ce qui le met au rang de la poignée de métaux classés comme stratégiques par le Pentagone. Pour les gouvernements des principales puissances mondiales, cela signifie que s'assurer d'un approvisionnement constant au moindre coût en aluminium est primordial.

Édito

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L'exploitation minière qui alimente la guerre a inspiré le titre de ce Fusil Brisé, dont c'est le thème principal. L'Internationale des RésistantEs à la Guerre travaille contre les profiteurs de guerre en soutenant les campagnes nonviolentes locales contre ces entreprises. La plupart des campagnes auxquelles nous avons collaboré ciblait des profiteurs de guerre reconnus : marchands d'armes et autres fournisseurs de services aux armées. Avec ce numéro, nous voulons gravir un nouvel échelon en nous penchant sur les liens entre l'industrie minière et la mondialisation de la militarisation.

Vous trouverez joint à ce courrier le dernier Fusil brisé “Quand l'exploitation minière alimente la guerre”. Avec ce numéro, nous voulons gravir un nouvel échelon dans notre opposition aux profiteurs de guerre en nous penchant sur les liens entre l'industrie minière et le commerce des armes. Ces deux industries sont historiquement en relation que documente l'article de Felix Padel.

« L'aluminium est devenu la matière première la plus importante de la guerre moderne.

L'économie est un des principaux pilleurs qui soutient la guerre et la militarisation. C'est en temps de guerre que les entreprises de la "défense" tirent leurs bénéfices les plus mortels. C'est devenu une évidence en Afrique, où les gouvernements prônant la paix dans la région, facilitent dans un même temps le commerce des armes légères et l'exploitation des ressources naturelles.

Au cours de la Conférence internationale de l'IRG "Mondialiser la nonviolence", un groupe thématique avait pour sujet les entreprises profitant de la guerre. Nous réunissant chaque jour de la conférence, nous avons pu étudier des profiteurs de guerre, des campagnes s'y opposant et nous avons pu chercher les moyens pour l'initiative mondiale de l'IRG contre les profiteurs de guerre d'aider les groupes à cette tâche importante.

Le groupe thématique avait pour objectifs :

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