Journée des Prisonniers et Prisonnières pour la Paix

Description

Le 1er décembre est la Journée des Prisonniers et prisonnières pour la paix. Depuis plus de 60 ans, l'Internationale des résistant.e.s à la guerre a publié les noms et les histoires de celles et ceux emprisonné.e.s de par leurs actions en faveur de la paix. Beaucoup sont objecteurs ou objectrices de conscience, incarcéré.e.s pour leur refus d'incorporer l'armée. D'autres ont commis des actions nonviolentes pour perturber les préparatifs de guerre.

Langue
Français

Le 1er décembre est la Journée des Prisonniers et prisonnières pour la paix. Depuis plus de 60 ans, l'Internationale des résistant.e.s à la guerre a publié les noms et les histoires de celles et ceux emprisonné.e.s de par leurs actions en faveur de la paix. Beaucoup sont objecteurs ou objectrices de conscience, incarcéré.e.s pour leur refus d'incorporer l'armée. D'autres ont commis des actions nonviolentes pour perturber les préparatifs de guerre.

Cette journée est une opportunité de montrer son soutien envers ces personnes et leurs mouvements, en écrivant à celles et ceux privé.e.s de liberté de par leur action pour la paix.

Si, l'IRG tient à jour de manière permanente une liste des Prisonniers et prisonnières pour la paix, un effort spécifique est déployé pour qu'elle soit d'actualité à l'occasion de la Journée des prisonniers et prisonnières pour la paix, chaque 1er décembre.

Comment fonctionne la liste

En premier figurent en gras les noms des prisonniers, suivis de leur peine ; vient ensuite le lieu de détention et le motif de la condamnation. Une information relative aux pays où des prisonniers/ères ont vu leurs peines prononcées, effectuées, terminées ou suspendues au cours de l'année se trouve en italique.

Le 7 octobre 2006, la journaliste russe Anna Politkovskaya fut tuée aux abords de son appartement à Moscou. Son cas n'est pas isolé: plusieurs journalistes ont été assassinéEs en Russie ces dernières années - et qu'Anna Politkovskaya fut prise pour cible n'est pas une coïncidence.

Édito

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Octobre ne fut pas un mois de réjouissance pour les militantEs des droits de l'homme en Russie. Le 7 octobre Anna Politkovskaya, journaliste de renom ayant régulièrement exposé les violations des droits de l'homme en Tchétchénie, fut assassinée aux abords de son appartement à Moscou.

1er Décembre – Journée des Prisonniers/ières pour la Paix consacrée à la Russie


La journée Prisonniers/ières pour la Paix 2006 va mettre en avant la situation en Russie, avec la nouvelle loi sur les ONG menaçant le travail des ONG indépendantes et la guerre en Tchétchénie qu mène aussi à toujours plus de persécution au sein même de la Russie.

Le kit de campagne pour les Prisonniers/i&e

Amnesty International signalait le 28 juillet 2005 l'arrestation de plusieurs centaines de parents de personnes qui se sont évadées ou ont déserté de l'armée. Les arrestations ont eu lieu dans la région de Debug, en Érythrée du Sud, depuis le 15 juillet. Amnesty rapporte : “ les personnes arrêtées étaient les pères, les mères ou d'autres parents d'hommes ou de femmes de plus de dix-huit ans qui ont, soit refusé de se présenter à la dernière année d'étude obligatoire au camp d'entraînement militaire de Sawa, soit quitté leur unité militaire voire le pays, illégalement.

On considère que des milliers de personnes détenues à la prison militaire d'Adi Abeto courent un risque important de torture et de mauvais traitements. Elles ont été arrêtées car soupçonnées de vouloir échapper à la conscription. Il a été rapporté qu'au moins une douzaine de prisonniers ont été tués par arme à feu et beaucoup d'autres blessés à la suite de désordres dans la prison.

Presentation pour la 61e session de la Commission des Droits de L'Homme des Nations, Genève, 14 mars – 22 avril 2005

Abraham Gebreyesus Mehreteab s'est adressé à la 61e session de la Commission des droits de l'homme au nom de l'Internationale des résistants à la guerre. Nous communiquons sa déclaration ci-dessous.

Monsieur le président,

Ma torture au soleil

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Je suis né à Asmara le 12 décembre 1978. En 1996, j'ai été appelé au service national à Sawa.

Pendant la formation de base, la nourriture était mauvaise, l'entraînement aussi. Nos instructeurs ne suivaient pas le programme d'entraînement mais, par exemple, nous utilisaient pour laver leurs vêtements ou aller chercher de l'eau, nous forçant à nous soumettre à leur volonté. Il n'y avait pas assez à manger, de la farine avariée était utilisée pour le pain.

Je suis née le 10 janvier 1981 à Asmara. J'avais tout juste quinze ans, et on nous a dit que nous aurions les résultats des examens finaux de l'école seulement après un entraînement de base pour le service national. C'est pour ça que j'ai rejoint l'armée, espérant que mes résultats d'examen seraient bons et que je pourrais partir après l'entraînement de base pour étudier. En 1996 j'ai été emmené à Sawa pour l'entraînement de base.

Comment fonctionne la liste

Les noms des prisonniers figurent en premier (en gras), suivis par leurs condamnations, leur lieu d'emprisonnement avec >> , et à la fin les motifs de leur détention. Les informations concernant les pays où les prisonniers ont eu leurs peines prononcées ou effectuées pendant l'année sont en italique.

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