Le fusil brisé

</ WAR> sur un fond rouge
Issue number
109

Cette édition du Fusil brisé revient sur les fondements qui ont conduit nombre d’entre nous à devenir des pacifistes en se penchant sur certains des impacts du militarisme dans le monde d’aujourd’hui.

Nous présentons des cas actuels de conflits armés : en Syrie, nous avons pris part à la déclaration de l’Association pour les droits de l’homme et la Fondation des droits de l’Homme de Turquie à la suite de l’opération « Rameau d’olivier » menée par l’armée turque à Afrin. Du Yémen, nous avons publié un article qui dresse le portrait d’une journée typique de la vie en zone de guerre et nous en avons publié un autre sur le récit de cette guerre de trois ans et de son devenir. Nous citons des exemples de répression politique exercée à l’aide d’armement en Catalogne et en Érythrée et nous abordons l’actualité récente sur les pays durement touchés par la division maintenue par des armées frontalières : la Corée du Sud et Chypre.

Les impacts du militarisme et de la guerre se manifestent sous différentes formes. Mais nous savons que le militarisme rencontre également des écueils de toute sorte. Jetez un coup d’œil à notre liste de partenaires afin d’en apprendre sur les actions entreprises par le réseau de l’IRG pour contrer le militarisme dans le monde entier.

Traduction: Elizabeth Cortes

Du jour au lendemain, les Érythréens - partisans ou détracteurs - se sont retrouvés à acclamer le nom d'une seule personne : "Hadj Moussa Mohamed Nour". Son nom figure partout sur la scène Erythréenne ici et à l'étranger et cela à la suite des événements du glorieux soulèvement de l'école Al-Diaa qui a eu lieu le 31 octobre 2017, après la manifestation des élèves de l'école et leurs mères qui a commencé par la rue Akharya, où se trouve l'école jusqu'au centre de la ville d'Asmara ; rue de la Liberté, où se situe le ministère de l'éducation.

Soixante-dix ans après la partition de la Corée, la partie Sud de la péninsule est confrontée à une augmentation constante des dépenses militaires, contraignant des millions de Coréens à faire le service militaire obligatoire de 21 mois.

06h30 : Mon téléphone sonne à l’aube et je me réveille dans un nouveau jour au Yémen. Il est d’autant plus difficile de quitter le lit qu’il fait 6°C dehors. Cependant, je sais qu’une journée chargée m’attend donc je me lève pour faire bouillir deux casseroles d’eau. L’une est pour l’indispensable café et l’autre pour prendre une douche chaude puisque l’énergie solaire que mon bâtiment génère ne peut pas faire fonctionner de chauffage électrique. 07h00 : Je suis habillé, je bois mon café et j’attends mon voisin Ameen. Il a un minibus et m’emmène au bureau. Le bus d’Ameen roule au gaz naturel, pas à l’essence, c’est pourquoi il a plus de chances de remplir sa camionnette qu’une voiture à essence en aurait.

Actuellement, c’est la fièvre de la célébration du nouvel an, d’un nouveau chapitre de vie par tout le monde. Il projette ses réalisations et ses projets. A l’autre bout du se trouvent les Yéménites qui sont mis aux oubliettes. Ils espèrent une année optimiste mais l’anxiété s’est emparée d’eux. Pour eux, c’est une nouvelle année où ils vivront dans la faim, la peur, dans un avenir obscur et incertain.

Les militaires turcs ont mené une opération appelée’ Branche d’Olive’ en Syrie depuis le 20 janvier 2018. Les rapports en provenance de la région montrent le coût humain de cette opération qui continue à présent, et inclue des centaines de tués ainsi que de blessés, et comment cela a encore ajouté au conflit qui règne dans la région. L’Internationale des Résistants à la Guerre affirme sa solidarité avec les militants en Turquie qui soutiennent la paix et s’opposent à la guerre en Syrie, en Turquie et ailleurs. Voici ci-dessous une déclaration faite par l’Association des Droits de l’Homme et la Fondation des Droits de l’Homme de Turquie, qui est soutenue par le groupe de travail de l’IRG sur la Turquie, sur la présente opération militaire en Syrie du Nord.

Je m’appelle Erman et je suis né en 1990 dans l’un des côtés de Chypre coupée en deux. La division de l’île s’est produite bien avant ma naissance en 1974, mais son origine remonte à plus loin encore. Lorsqu’on parle de « division », il peut s’agir de deux choses : de celle qui s’est formée dans notre esprit ou encore du mur qui sépare l’île en deux.

Parece que poco podía imaginarse el Estado Español que las dificultades impuestas para realizar el referéndum del 1 de octubre en Cataluña podían desencadenar precisamente aquello que refuerza la legitimidad de la lucha de muchas reivindicaciones sociales: la resistencia popular pacífica.