Conscientious objection

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Aujourd’hui, la Colombie a une opportunité historique de sortir d’un conflit armé qui a duré plus de 50 ans.

Je fais partie de l’Action collective des objectrices et objecteurs de conscience (ACOOC) et j’écris pour vous parler des progrès réalisés par les antimilitaristes en Colombie – et pour vous demander de donner de l’argent à l’Internationale des résistants à la guerre afin qu’elle puisse continuer à soutenir notre lutte.

Le 1er décembre de chaque année, l’Internationale des Résistan(te)s à la Guerre et ses membres célèbrent la Journée pour les Prisonniers pour la paix, occasion lors de laquelle nous publions les noms et les histoires de personnes emprisonnées pour des actions pour la paix. Beaucoup d’entre eux sont des objecteurs de conscience, emprisonnés pour avoir refusé de rejoindre l’armée. D’autres ont mis en œuvre des actions non-violentes afin de perturber la préparation à la guerre. Cette journée est l’occasion pour vous de leur montrer votre soutien.

L’IRG a une liste permanente des Prisonniers pour la Paix, et nous accordons une attention particulière à sa mise à jour à l’occasion de la journée des Prisonniers pour la Paix, le 1er décembre.

Nous vous invitons à consacrer un peu de votre temps aux alentours du 1er décembre pour exprimer votre solidarité par l’envoi de cartes postales. Vous pouvez trouver les noms et adresses des prisonniers ici: /fr/node/4720 Rassemblez vos amis, votre classe, groupe de la paix, religieux ou communautaire et écrivez-leur ensemble !

Article du The Broken Rifle No 30, December 1994 tiré du spécial Prisonniers pour la paix.

En 1971, Pepe Beunza entre dans l’histoire comme le premier objecteur de conscience contemporain ; aujourd’hui il visite les prisons pour soutenir les jeunes objecteurs qui refusent le service alternatif qu’il demandait. Avec plus d’objecteurs que de conscrits dans certaines parties de l’État et avec un service alternatif organisé chaotiquement, le modèle espagnol massif de désobéissance civile est-il sur la voie du succès ? Thomas Sancho du MOC de Saragosse (Mouvement des objecteurs de conscience) explique comment la nouvelle stratégie de résistance totale continue de s’adapter.

Le mot « insoumission », « non-soumission » ; capacité à se rebeller ; refus d’accomplir le service militaire ; est la négation de « soumission ». Le préfixe « in » avant « soumission » (du latin « submissio », action d’abaisser) en Espagnol en est venu à signifier désobéissance, refus de se soumettre, un acte de liberté.

Athens, 01/07/2013

Chers amis et supporteurs,

Depuis six mois déjà, nous sommes confrontés à des poursuites graves contre le mouvement de l’objection de conscience. Les persécutions vindicatives du fonctionnement militaire ont donné lieu à des arrestations et à des sanctions « photographiques » qui visent à la disparition des objecteurs de conscience.

Empowering conscientious objectors to take advantage of human rights mechanisms

We're extremely happy to announce the launch of 'A Conscientious Objector's Guide to the International Human Rights System'. This is an update of 'A Conscientious Objector's Guide to the UN Human Rights System', published in 2000, and covers the multitude of developments that have taken place in terms of human rights and conscientious objection since then.

La prison invisible après la prison

En lisant un journal récemment, je suis tombé sur les mots d’une jeune fugueuse : « Si je veux survivre, je ne dois pas faire confiance aux gens ». Ce sont là les mots exacts qu’on me répétait quand j’étais en prison. Je n’ai rien écrit après avoir été relâché. Je le voulais, mais c’était trop dur. Bien que je sente quelque chose bouillonner en moi, je n’étais pas capable d’évaluer ce que c’était. Je me sentais impuissant ; j’avais la flemme de faire quoi que ce soit. Je ne voulais voir personne. C’était une époque où j’étais obsédé par la pensée de rester seul. Je me sentais comme si j’avais oublié comment avoir des relations d’égal à égal. J’étais accablé par la peur de la manière dont les autres m’accepteraient. Je ne faisais rien non plus qui puisse causer ma perte. Je me demandais si je n’utilisais pas le fait que j’avais été en prison comme une excuse pour cacher qui j’étais réellement.

DEUXIÈME SECTION

AFFAIRE TARHAN c. TURQUIE

(Requête no 9078/06)

ARRÊT
STRASBOURG
17 juillet 2012

Cet arrêt deviendra définitif dans les conditions définies à l’article 44 § 2 de la Convention. Il peut subir des retouches de forme.

En l’affaire Tarhan c. Turquie,

La Cour européenne des droits de l’homme (deuxième section), siégeant en une chambre composée de :

Françoise Tulkens, présidente,
Danutė Jočienė,
Dragoljub Popović,
Isabelle Berro-Lefèvre,
András Sajó,
Işıl Karakaş,

Conseil des droits de l’homme
Vingtième session

Le Conseil des droits de l’homme,

Considérant que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autres, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toutes autres situations,

(Requête no 42730/05)

ARRÊT
STRASBOURG
12 juin 2012

Cet arrêt deviendra définitif dans les conditions définies à l’article 44 § 2 de la Convention. Il peut subir des retouches de forme.

En l’affaire Savda c. Turquie,
La Cour européenne des droits de l’homme (deuxième section), siégeant en une chambre composée de :
Françoise Tulkens, présidente,
Danutė Jočienė,
Dragoljub Popović,
Isabelle Berro-Lefèvre,
András Sajó,
Işıl Karakaş,
Guido Raimondi, juges,
et de Stanley Naismith, greffier de section,
Après en avoir délibéré en chambre du conseil le 22 mai 2012,

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