Inde

Carol Thompson

Le sourire éclatant, le rire contagieux ; tel un rayon de soleil elle attirait les autres à elle, les poussant à débattre et à discuter, à apprendre et à réfléchir. Une détermination sans borne, une passion pour la justice et un dévouement sans faille. Voilà ce qui vient à l’esprit quand on évoque le nom de Kayla Mueller, et non sa capture par l’État islamique, sa torture et sa mort tragique à l’âge de 26 ans.

Ranabir Samaddar

Il a été dit avec raison que le 20ème siècle resterait dans l'histoire comme le siècle des partitions. Les frontières partitionnées, c'est-à-dire les frontières qui découlent de la partition d'un pays (comme la Corée, l'Allemagne divisée d'autrefois ou l'Inde) sont des frontières violentes. Elles sont marquées par une présence militaire. La partition donne lieu à une immigration forcée qui touche les réfugiés mais aussi d'autres types d'immigrants, comme les minorités enfermées sur leurs propres terres. La partition pose également la question cruciale du retour. Les réfugiés de partition ont-ils droit au retour ? S'ils ont la permission de rentrer, alors à quel moment ont-ils la permission de retourner dans le pays d'où ils viennent? Sous quelles conditions? Il peut très bien s'agir de retours de force. C'est au travers de ce prisme que nous pouvons en apprendre plus sur les histoires de violence, de carnage et de déplacements massifs du temps de l'Empire Ottoman uni, de l'Allemagne, de la Palestine, de la Corée, de l'Irlande et de l'Inde. Ce sont des événements déterminants dans l'histoire de l'immigration forcée du siècle dernier.

Conférence de l'Internationale des résistant/e/s à la guerre (IRG), à Ahmedabad (Inde), du 22 au 25 janvier 2010

C'était la troisième Conférence internationale de l'IRG qui se tenait en Inde, les deux précédentes s'y étant déroulée en 1960 et 1985. Les hôtes locaux de la conférence étaient des organisations bien ancrées dans l'histoire du mouvement social indien, avec lesquelles l'IRG entretient une tradition de coopération fructueuse.

La conférence de l’Internationale des résistant-e-s à la guerre (IRG) s’est tenue à l’université gandhienne « Gujarat Vidyapith ». Des militant-e-s nonviolent-e-s en provenance de 32 pays différents sont venus dénoncer le développement, lequel induit des déplacements forcés de populations et des violences commises par les entreprises et institutions.

Nous, membres de l'Internationale des résistant-e-s à la guerre (IRG), ainsi que tous les participant-e-s à la conférence triennale qui s'est tenue à Ahmedabad du 22 au 25 janvier 2010, avons abordé, dans le cadre de nos débats, la situation actuelle dans la région de Bastar (État du Chhattisgarh).

Le président Obama sourit devant Manmohan Singh, le Premier ministre indien. La secrétaire d’État, Hillary Clinton, l’invite à déjeuner. Le président de la Banque mondiale soutient ses vues économiques et le directeur du FMI encourage ses efforts pour mener son pays dans la voie d’une croissance soutenue. L’Inde débarque sur la scène mondiale. Oubliez les suicides de plus de cent cinquante mille paysans. Ne pensez pas aux millions de personnes déplacées sans aucune compensation depuis cinquante ans.

Les acquisitions de matériel militaire par l'Inde sont le sujet favori lors des supermarchés mondiaux de l'armement. Les importations d'armement de l'Inde devraient se monter à environ 30 milliards de dollars américains ces prochaines années. L'Inde est sans doute le plus gros importateur mondial dans ce domaine avec des achats annuels se portant aux alentours de 6 milliards de dollars, une proportion non négligeable du budget de la défense de l'Inde, lequel se monte à 28 milliards de dollars pour l'année 2009-10.

Programme

Des créneaux restent disponibles pour que les participant-e-s à la conférence proposent des ateliers supplémentaires.

16:00 – 1er jour : Séance inaugurale

Mot de bienvenue de Sudershan Iyengar, vice-président de Gujarat Vidyapith Intervenantes : Arundhati Roy et Ashish Nandy Pour une conférence participative :
a) « Voici les actualités :

Si l'Europe et les États Unis ont leurs armées qui quadrillent le monde - et si ce n'est pas l'armée, c'est la « coopération économique » et « l'aide au développement » qui sont utilisées avec le soutien des forces armées pour maintenir leur influence politique et économique - d'autres pays ont aussi une armée. En fait, la plupart des États entretiennent des troupes. Dans ce contexte, comment d'autres acteurs militaires majeurs recrutent-ils ?

Les innombrables applications de l'aluminium dans la vie civile moderne tendent à masquer ses nombreuses utilisations dans la technologie de l'armement, ce qui le met au rang de la poignée de métaux classés comme stratégiques par le Pentagone. Pour les gouvernements des principales puissances mondiales, cela signifie que s'assurer d'un approvisionnement constant au moindre coût en aluminium est primordial.

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