Yémen

06h30 : Mon téléphone sonne à l’aube et je me réveille dans un nouveau jour au Yémen. Il est d’autant plus difficile de quitter le lit qu’il fait 6°C dehors. Cependant, je sais qu’une journée chargée m’attend donc je me lève pour faire bouillir deux casseroles d’eau. L’une est pour l’indispensable café et l’autre pour prendre une douche chaude puisque l’énergie solaire que mon bâtiment génère ne peut pas faire fonctionner de chauffage électrique. 07h00 : Je suis habillé, je bois mon café et j’attends mon voisin Ameen. Il a un minibus et m’emmène au bureau. Le bus d’Ameen roule au gaz naturel, pas à l’essence, c’est pourquoi il a plus de chances de remplir sa camionnette qu’une voiture à essence en aurait.

Actuellement, c’est la fièvre de la célébration du nouvel an, d’un nouveau chapitre de vie par tout le monde. Il projette ses réalisations et ses projets. A l’autre bout du se trouvent les Yéménites qui sont mis aux oubliettes. Ils espèrent une année optimiste mais l’anxiété s’est emparée d’eux. Pour eux, c’est une nouvelle année où ils vivront dans la faim, la peur, dans un avenir obscur et incertain.

CCPR/CO/84/YEM
9 août 2005

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19. Le Comité regrette que la délégation n’ait pas répondu à la question de savoir si la loi yéménite reconnaît le droit d’objection de conscience au service militaire (art. 18).

L’État partie devrait veiller à ce que les personnes soumises à des obligations militaires puissent demander le statut d’objecteur de conscience et effectuer un service de remplacement n’ayant pas de caractère punitif.

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