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Désobéissance civile et action environnementale

Animé par Stephen Hancock et Melanie Jarman

Les buts de ce groupe de travail étaient de découvrir les préoccupations relatives à l'environnement des antimilitaristes, d'explorer les liens entre militarisme et destruction de l'environnement, de comparer les méthodes et tactiques utilisées et d'apprendre par des échanges mutuels.

Le premier jour, nous avons exploré les liens entre désastre écologique et militarisme. Ce fut l'occasion de noter des questions primordiales, utiles à la discussion.

Le deuxième jour, nous avions deux études de cas: une vidéo et une présentation de la lutte contre le transport des matériaux nucléaires en Allemagne ainsi que l'exposé du GenetiX Snowball, la campagne contre les OGM en Grande-Bretagne.

La troisième journée fut consacrée à deux questions principales: dans quelle mesure est-ce que notre mouvement/groupe et notre organisation tiennent compte des masculinités et féminités? Dans quelle mesure est-ce que ces différences de perspectives sont liées aux militarisme et à la destruction de l'environnement? (Débattu simultanément par un groupe d'hommes et un groupe de femmes)

Lors du jour suivant, les débats se poursuivirent. Les questions et remarques suivantes en donnent un petit aperçu. "Le patriarcat est une cause première du militarisme comme de la destruction de l'environnement"; "Nous n'avons pas le temps de discuter du sexisme dans notre mouvement parce que notre système écologique est au bord de la catastrophe"; "Le délaissement de l'environnement au profit du travail est inévitable"; "Notre système économique est une forme de guerre"; "Les organisations internationales ne peuvent pas être réformées"; et " La désobéissance civile devrait toujours être du dernier ressort". Une étude de cas s'est penchée sur la campagne d'opposition à la construction de fabriques de cellulose au Chili.

En ce dernier jour, nous avons étudié les différences stratégiques de la non-violence entre le Chili et l'Europe de l'Ouest. La journée permit de dresser un panorama des futures luttes et actions de désobéissance civile, d'explorer les moyens de nous soutenir les uns les autres et comment nous pourrions inclure les perspectives écologiques dans le travail de l'IRG.

Certains membres ont pris des engagements personnels et une partie des recommandations du groupe de travail ont été intégrées au plan stratégique de l'IRG.

(Compte-rendu par Melanie Jarman. Une version plus longue est disponible en anglais)

Mouvements de base et processus de paix

Animé par Rafa Sainz de Rozas, Sni et Rob Fairmichael

Nous avons essayé d'organiser nos matinées de la même manière, de leur donner un format type incluant jeux et moments de détente ou de créativité afin de briser le poids de ces travaux. Chaque jour, nous étudions un aspect particulier de notre thème et une zone géographique précise de conflits (Euskadi/Pays Basque, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Tchad, Irlande du Nord). Les participants du groupe étaient en majorité des Européens. Dans l'ensemble les aspects du thème que nous avons tenté d'explorer incluaient les étapes de processus de paix, le thème féminité et masculinité, la possibilité d'influer sur les processus politiques, le rôle des ONG, l'économie, etc.

"La neutralité" ou l'impartialité étaient d'importants aspects du débat même si la quasi-totalité des participants pensaient que ces termes ne reflétaient pas toutes les situations et ne qualifiaient pas le travail de ses acteurs. Les domaines de l'économie se sont avérés insuffisamment connus par les militants pacifistes qui s'accordaient pourtant à dire qu'ils devaient être explorés. Il est également paru important de renforcer les groupes locaux plutôt que de supposer qu'il faudrait que nous intervenions nous-mêmes en cas de conflit.

Même dix ou onze heures ne suffisent à cerner un tel sujet et plusieurs questions restèrent en attente. Pourtant se dégagent les points suivants:

  • Notre position sur l'intervention militaire au Kosovo. Bien que personne ne souhaite faire appel à une intervention de l'OTAN, nous sommes restés conscients des limites de nos possibilités à ce stade.
  • Une interposition non violente dans le processus de l'action non violente.
  • Cooptation des groupes pacifistes lors de discussions gouvernementales comme par exemple en Irlande du Nord.
  • Travail pour la paix avec toutes les parties du conflit (y compris l'oppresseur). La nécessité d'un travail du côté de l'oppresseur semble ressortir clairement. Etant entendu que des "opprimés" existent du coté de l'oppression, les participants penchaient vers des actions vers les "élites oppressives".
  • Epuisement de l'engagement militant dans d'autres conflits, partager les savoirs et les ressources.
  • Mise en place d'un agenda stratégique sur la prévention des conflits de manière à contrer plus efficacement les guerres. Il s'agit en fait d'intervenir lorsque nous pourrons avoir un effet, non trop tard.
  • Quels sont les liens, les courants entre les groupes de paix et le reste de la société? Ecoles, églises...

(Compte-rendu de Rob Fairmichael)

Identité et Conflit

Animé par Maggie Helwig et Biljana Kasic

Il y avait environ 35 personnes dans notre groupe. Il y avait donc, en terme géographique mais aussi théorique comme au regard des expériences, des compréhensions diverses de la notion d'identité. Nous en sommes restés à un niveau exploratoire. De nombreuses personnes ont trouvé une grande valeur à cette découverte, à l'exploration d'un thème qui n'est pas des mieux connus pour les pacifistes. De l'avis des membres de ce groupe, on notera que ces notions d'identité, de conflit et leurs interactions doivent être davantage explorées.

Nous avons débuté ces cinq journées de travail par un tour de table, un questionnement de chaque personne, à savoir comment chacun définissait son identité, laquelle des facettes de leurs identités était importante pour eux. En petit groupe, nous avons ensuite posé la question suivante: "Quand quelqu'un te regarde comment crois-tu qu'il t'identifie?" La journée s'est terminée par un petit compte-rendu de chaque participant sur l'identité du groupe et son identité personnelle.

Le deuxième jour a été davantage centré sur identité nationale et conflit. La journée a démarré par des discussions en paires lors desquelles il était demandé aux participants de penser aux moments où ils/elles mettaient l'accent sur leur identité nationale ou la ressentaient comme particulièrement importante.

La journée 'hommes, femmes et pacifisme' a commencé par un tour de table sur la question, "lorsque vous vous êtes réveillé(e) ce matin étiez-vous conscient(e) de votre 'sexe'?". Après un court jeu de rôle et une discussion, les participant(e)s ont demandé à se mettre en petits groupes et à imaginer une situation de conflit dans laquelle leur sexe jouerait un rôle. Curieusement, lorsque les groupes firent le bilan, aucun ne cite d'expérience particulière, tous font des réflexions générales sur le thème principal et particulièrement sur la façcon dont ils/elles avaient ressenti les discussions plus tôt dans la journée.

La journée suivante débuta par la poursuite de la discussion de la journée spéciale qui fut sans doute plus intense et plus constructive que les discussions qui eurent lieu le jour en question. Nous avons également abordé la question intéressante du style "d'identité collective" que ce groupe thématique avait développé. Nous avons ensuite passé un bon moment en petits groupes de discussion -chaque groupe devant débattre d'un commentaire délibérément provocateur sur l'identité, puis devant le rapporter au groupe.

Le dernier jour s'ouvrit sur les commentaires des participants les plus silencieux et qui désiraient s'exprimer. Le groupe s'interrogea sur les moyens à mettre en oeuvre par l'IRG pour continuer ces discussions et dressa l'évaluation suivante.

Evaluations et commentaires

Les discussions étaient de qualité. Il ne fait aucun doute que le groupe thématique a développé sa propre "identité de groupe" et les participants ont utilisé les idées générées durant les sessions come un prisme à travers lequel aborder d'autres discussions auxquelles ils ont pris part. Un participant a toutefois fait remarquer "nous avons passé tellement de temps à définir l'identité que nous n'avons pas pu étudier ses relations avec le conflit." L'IRG compte poursuivre l'exploration de ce thème.

(Compte-rendu de Maggie Helwig. Une version plus longue est disponible en anglais.)

Non-violence et renforcement du pouvoir de la population

Animé par Howard Clark et Vesna Terselic

Il s'agit du groupe le plus important (environ 60 personnes) et du plus diversifié avec des participants de Bosnie et de Croatie ainsi que 3 Chiliens.

La session d'ouverture était simple: un tour de table destiné à découvrir le nom, l'organisation et le pays d'origine des participants; nous avons essayé de savoir pourquoi nous avions chacun choisi ce groupe thématique et ce que nous espérions y trouver. Enfin, nous nous sommes fixés comme exercice pour le lendemain un questionnement autour de l'idée: "A cet instant quand je sentais mon/notre pouvoir"

Dès le deuxième jour, nous avons dressé le croquis de notre plan de travail hebdomadaire, comportant une vision micro et macro, allant du fait personnel au fait de société. Après en groupes de quatre, nous avons poursuivi notre exercice lancé la veille, y ajoutant d'autres questions "En quoi consiste réellement cette notion de pouvoir? Quels sont les facteurs permettant de le maintenir? Est-il une réalité ou une illusion?"

Nous avons ensuite examiné les cultures d'obéissance, de solidarité et de résistance (celles-ci pouvant être étudiées sous les angles de race et de classe). Les caractéristiques de la pauvreté furent étudiées lors de cette quatrième journée, le dernier jour étant consacré à un bilan et à la liste des futurs travaux de l'IRG sur le pouvoir populaire.

Evaluations et commentaires

Face à ce sujet très vaste, nous pouvons d'abord noter la richesse et la diversité des interventions. Il est intéressant de remarquer qu'il a été moins difficile de relier, de faire des parallèles entre les contextes des mouvements de paix latino-hispaniques et ceux de l'Ouest qu'entre ceux-ci et ceux de Bosnie et Croatie. Il est utile de préciser l'existence de quelques tensions entre hommes et femmes en particulier lors du troisième jour. Lors des exercices, on s'est ainsi aperçu que les femmes dressaient des listes plus longues, comportant davantage de points relatifs à l'expérience personnelle, alors que les hommes étaient plus brefs. Ceci a été interprété par une participante comme l'illustration que "les femmes sentent une pression à se conformer tandis que les hommes transforment cette pression en un appel à la performance."

Plusieurs des discours précédant les séances plénières ont constitué de bonnes contributions à ce thème, tout particulièrement celui de Yeni d'Indonésie qui décrivait comment les opposants ont construit leur mouvement.

(Compte-rendu de Howard Clark. Une version plus longue est disponible en anglais)

Action de paix et modernisation des armées

Animé par Rafael Ajangiz et Orlando Castillo

Nous constatons aujourd'hui des changements structurels dans les forces armées de tous nos pays - plus visibles dans le Nord que dans le Sud- qui semblent bien plus sérieux qu'une simple réforme de plus.

La souveraineté territoriale n'est désormais plus la préoccupation majeure de nos gouvernements. La préoccupation majeure aujourd'hui est de préserver des intérêts nationaux et régionaux dans la compétition féroce qui résulte de la globalisation à tous les niveaux. Cela implique des interventions à l'étranger où et quand elles sont nécessaires, celles-ci pouvant être politiques, économiques et pourquoi pas militaires -à la fois dans des buts guerriers ou de maintien de la paix.

Cependant la globalisation implique aussi une pression d'en bas, d'une société civile qui a son mot à dire sur les questions de l'environnement ou de la guerre et sur la situation des Droits humains à l'étranger; ceci a déjà obligé certains Etats et gouvernements à engager des interventions qui ne correspondent pas à leur vision de l'intérêt national.

Nos sociétés ont un certain nombre de valeurs qui s'opposent aux valeurs militaires: la non-discrimination sur la base du sexe, de l'orientation sexuelle, de la religion, de l'origine ethnique, de la race, etc.; la protection de l'environnement, le respect des Droits humains; à la fois collectifs et individuels, la justice sociale, les ventes d'armes, etc. Chaque génération semblant partager de manière plus large ces valeurs, il est donc raisonnable de penser qu'ils trouveront de meilleures opportunités pour l'action à la paix dans le futur.

Les forces armées elles-mêmes tentent de s'adapter à ces nouvelles valeurs. En matière de sexes, d'orientation sexuelle et d'environnement, on note une nouvelle attitude dans certaines forces armées - même si c'est souvent quand on a besoin d'attirer de nouvelles recrues. Cette adaptation est double. Par exemple, dans certains Etats, les soldats peuvent faire part de leurs problèmes à un ombudsman, ce qui a parfois évité l'arbitraire et donné une légitimité accrue des militaires. En même temps, cependant, les forces armées ne peuvent reproduire entièrement les valeurs civiles parce qu'en faisant cela elles cesseraient d'être des forces armées. Une certaine tension existera toujours entre les valeurs militaires traditionnelles et les nouvelles valeurs civiles. Notre potentiel de mobilisation réside dans cette tension ou confrontation.

Les femmes sont maintenant admises dans de nombreuses forces armées incluant les forces spécialisées ou celles de combat, mais le critère d'admission c'est qu'elles se comportent comme des hommes, qu'elles fassent exactement les mêmes choses et correspondent aux mêmes critères. Nous sommes contents d'observer que ce genre d'intégration pose certains problèmes aux institutions militaires, car ceci n'est clairement pas la façon de régler les questions de différence entre les sexes. Notre propos n'est pas de savoir si les militaires offrent une certaine parité ou si les droits individuels à une carrière particulière sont assurés. Nous tentons plutôt d'aller vers une société non-patriarcale dans laquelle les armées n'ont bien entendu aucune place.

Une autre question examinée est celle du conflit entre le social et le militaire concernant les dépenses publiques. L'armée tente généralement de résoudre ce conflit en réinventant son rôle, par exemple en mettant l'accent sur son action lors de catastrophes naturelles ou présentant ses interventions "humanitaires" comme une alternative moins coûteuse que d'accueillir des réfugiés de guerre.

Direction pour le travail de l'IRG

L'objectif de l'IRG est d'abolir l'armée, toutes les armées, définitivement, c'est un but ambitieux mais nous pouvons lentement l'atteindre si notre action pour la paix s'attache à délégitimer les militaires et leurs activités.

Par délégitimer, nous entendons une diminution de la coopération et de la soumission. Ceci est le critère central à partir duquel nous devrions évaluer n'importe quel choix stratégique. Certains domaines à examiner sont:

  1. L'organisation de campagnes spécifiques afin de renforcer l'idée de l'abolition des forces armées et de mettre en place des stratégies adéquates qui la rendront possible, incluant des campagnes régionales telles que "L'Europe sans armées" et d'autres de ce style.
    1. Des campagnes dirigées vers l'implication militaire dans les conflits contemporains:
    2. Des campagnes pour que le public comprenne les échecs et limites de l'intervention militaire.
    3. Des campagnes pour des droits d'asile dans tous les pays.
    4. Des campagnes contre l'OTAN et ses organisations satellites.
    5. Des campagnes pour mettre hors la loi "l'Ecole des Amériques" et les centres de formations similaires.
  2. Des campagnes sur les dépenses militaires:
    1. Campagnes d'information sur le véritable niveau des dépenses militaires et son implication dans l'industrie de l'armement et les ventes d'armes.
    2. Larges campagnes d'objection fiscale, en coopération avec des ONG de développement, afin de donner une image plus réelle de la nécessité d'investir les ressources, non dans le militaire, mais dans le développement social.
    3. Campagnes de promotion du désarmement unilatéral, par exemple en élargissant la stratégie de la campagne contre les mines anti-personnel à toutes les sortes d'armement, organisant une Journée Internationale Sans le Pentagone, et/ou dénonçant nos propres pays à la Cour Internationale de Justice de la Hague pour avoir produit, vendu, et utilisé des armes de guerres, une violation manifeste des Droits de l'Homme.
    4. Campagnes contre toute production et vente d'armes.
  3. Des campagnes pour résister au recrutement militaire, obligatoire ou non:
    1. Par la promotion et l'expérimentation de la désobéissance civile comme à la fois une stratégie d'action et une valeur pour remplacer les contre-valeurs militaristes telle que le patriotisme, la discipline, la hiérarchie et le consentement.
    2. Par l'ouverture de musées anti-guerres.
    3. Par un engagement individuel de non-implication dans la guerre signé par le public, surtout dans les pays qui connaissent un conflit armé.

(Compte rendu écrit par Rafael Ajangiz. Une version plus longue est disponible en anglais)

Les femmes franchissent les frontières

Animé par Shelley Anderson et Ellen Elster

A peu près 18 femmes ont participé á ce groupe thématiques (Bosnie, Grande-Bretagne, Tchétchénie, Chili, Croatie, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Norvège, Serbie, Ukraine, Etats-Unis)

Bien qu'il y ait des dangers inhérents à propager une image traditionnelle de la femme qui s'occuperait des faibles, qui construirait des relations et qui communiquerait, il était apparent que les qualités particulières des femmes dans ces domaines devraient être reconnues, valorisées, soutenues et servir au mouvement de paix en général.

Le premier jour nous nous sommes présentées en disant qui nous étions, ce que nous faisions et quelles étaient nos attentes. Nous avons aussi rajouté quelques mots sur le sens de nos noms. Ensuite, nous avons brièvement présenté l'histoire des femmes de l'IRG, Helga nous a d'abord parlé de Sibyl Morrison and Myrtle Solomon. Ensuite, Ellen, Shelley, Casha et Carmen nous ont chacune raconté leur histoire au sein du groupe de travail des femmes de l'IRG. Nous avons fini cette journée en discutant de la spécificité des femmes dans la paix, ou s'il y avait bien quelque chose de particulier.

Le deuxième jour, Karoline de Norvège a parlé de ses expériences dans l'industrie du cinéma où elle travaillait avec des femmes en situation de conflit et surtout des femmes qui avaient connu des camps de concentration pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous avons vu des extraits de son film "Le Temps de l'Obscurité" qui était aussi montré en entier plus tard cette semaine-là.

Le troisième jour, Shelley, Pays-Bas/Etats-Unis, a parlé de son projet à IFoR (Women Peace Making Programme) et surtout de la partie sur l'acquisition de pouvoir par les femmes. Shelley a présenté le programme dans sa totalité lors d'un atelier ultérieur, montrant aussi la vidéo de la première consultation en Europe. Après son introduction, suivit une discussion sur les stratégies des femmes dans leur travail, leurs forces et leurs faiblesses d'un point de vue personnel et de celui de leur organisation.

Le quatrième jour nous avons fait une tour de table pour faire le point sur la journée 'hommes, femmes et pacifisme'. Ce compte-rendu sera inclus dans celui du groupe de travail des femmes qui eut lieu plus tard cette semaine-là. Sarah nous a parlé de ses expériences dans l'organisation pour "Les disparus au Chili" et comment les femmes jouaient un rôle spécial dans ce travail.

Le cinquième et dernier jour, Irina d'Ukraine a parlé de son travail, avant que nous ne concluions. Shelley et Ellen avaient préparé un compte-rendu de l'atelier dont nous avons débattu. Ensuite nous avons évalué le travail de la semaine en faisant le tour. Maia de Tchétchénie est venue à la toute fin et nous a donné une brève introduction sur la situation dans son pays.

Lors de l'évaluation, il a été noté que le mélange de présentations et de discussions dans une atmosphère conviviale donnait de meilleures possibilités d'écouter et d'appendre les unes des autres, et de rentrer chez soi inspirées et motivées pour continuer notre travail personnel à la maison. Le travail en réseau était important aussi pour le travail futur. Il a aussi été mentionné que des amis de Belgrade et du Kosovo manquaient à ce groupe.

(Compte-rendu écrit par Ellen Elster. Le groupe a aussi écrit une déclaration commune qui est disponible sur le site web de l'IRG ou directement au bureau)

Reconstruction et démocratisation

Animé par Jørgen Johansen et Vanja Nikolic

Le groupe a examiné les dynamiques de la reconstruction sociale au niveau local, où il est souvent nécessaire de construire des institutions (et des façons de travailler) qui n'avaient jamais existé avant. Il était évident pour les participants que les traités internationaux -pas juste dans les Balkans mais aussi dans d'autres zones de conflit contemporain- ne faisaient que jeter le voile sur les conflits. Les questions incluaient l'impunité, la dénonciation des crimes d'un régime ou de guerre et trouver une base juste pour la paix future.

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