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À la fin du séminaire international « Mettons fin au commerce de la guerre », trois participants ont tenu à partager leurs réflexions sur la rencontre. Voici ce qu’ils ont à raconter.

Tuuli Vuori

Tuuli en train de prendre des mesures contre les salons d’armement ADEXIl est bon d’être en Corée du Sud, car je viens d’un pays qui maintient toujours la conscription, et j’ai passé la moitié de ma vie à travailler sur les questions liées à l’objection de conscience, et c’est l’une des raisons pourquoi il est si extraordinaire pour moi d’être à Séoul ; j’ai tellement entendu parler des campagnes que nos amis sud-coréens ont menées ici.

Le domaine des profiteurs de la guerre n’étant pas mon fort, j’ai beaucoup appris lors de ce séminaire. Merci pour les conférenciers et les ateliers très intéressants!

Lors de ce séminaire, nous avons discuté des conséquences de ces profiteurs sur les individus. Nous avons également discuté des structures vastes et sombres des profiteurs. Ces structures me font parfois me sentir insignifiante.

La guerre revient sur le sol européen, et il semble que les Européens ne soient pas capable, ou ne veulent pas, appliquer les leçons qu’ils essaient d’enseigner sur d’autres parties de la planète. L’Union européenne, lauréate du prix Nobel de la paix, place l’Ukraine dans une position impossible en lui demandant de choisir entre un pacte politique avec l’UE ou une relation économique serrée avec la Russie.

Aujourd’hui, il est évident que les mouvements populaires non-armés sont capables de renverser des régimes autoritaires, même les régimes militarisés et dictatoriaux qui ont dirigé des pays pendant des décennies. Par des manifestations de masse, la désobéissance civile, la non-coopération, des grèves et des boycotts, une trentaine de dictatures auraient été renversées durant les dernières décennies. Récemment, nous avons pu voir comment des régimes autoritaires établis ont été renversés lors du « printemps arabe » en Egypte et en Tunisie, tandis que d’importantes transitions similaires ont également eu lieu en Amérique latine, en Europe de l’Est, en Afrique de l’Ouest, ainsi qu’en Afrique du Sud, en Iran, en Indonésie, aux Philippines, etc. Tous ces exemples mettent en évidence le rôle du pouvoir populaire et de la révolution non-violente que Gandhi a développés pendant la lutte en Afrique du Sud et en Inde. Cependant, il est également évident aujourd’hui que ces changements de régime impliquent un certain nombre de problèmes et de défis que notre groupe de travail veut aborder.

Chers Ami/e/s,

« Pouvoir du people en Afrique du Sud » – une organisation de masse pour des actions directes nonviolentes – a aidé à en finir avec le fléau de l’apartheid et le racisme vicieux, politiquement sanctionné.

Aujourd’hui, vingt ans après nos premières élections démocratiques, L’Afrique du Sud affronte encore beaucoup de problèmes - incluant la violence de rue, les armes légères, la xénophobie, l’injustice économique ; l’opposition à ces maladies grandit, avec la société civile réutilisant des méthodes créatives et sans armes. À travers le continent, on voit un militarisme croissant, trop souvent soutenu par des politiciens puissants. Les élections Sud africaines de cette année suggèrent que, partout, les peuples sont las de tous ces scandales.

C’est dans ce contexte que nous recevons avec plaisir au Cap l’Internationale des résistant/e/s à la guerre, pour la première Conférence internationale de l’IRG en Afrique. Nous serions heureux de votre aide pour la rendre possible.

Conférence de l'Internationale des résistant/e/s à la guerre (IRG), à Ahmedabad (Inde), du 22 au 25 janvier 2010

C'était la troisième Conférence internationale de l'IRG qui se tenait en Inde, les deux précédentes s'y étant déroulée en 1960 et 1985. Les hôtes locaux de la conférence étaient des organisations bien ancrées dans l'histoire du mouvement social indien, avec lesquelles l'IRG entretient une tradition de coopération fructueuse.

La conférence de l’Internationale des résistant-e-s à la guerre (IRG) s’est tenue à l’université gandhienne « Gujarat Vidyapith ». Des militant-e-s nonviolent-e-s en provenance de 32 pays différents sont venus dénoncer le développement, lequel induit des déplacements forcés de populations et des violences commises par les entreprises et institutions.

La 24ème conférence de l'Internationale des RésistantEs à la Guerre

Du 23 au 27 Juillet, la 24ème conférence de l'IRG s'est tenue à Eringerfeld en Allemagne avec pour thématique, la "Mondialisation de la nonviolence". La participation fut assurément plus internationale que toutes les conférences récentes de l'IRG avec plus de 200 participantEs de plus de 30 pays de tous les continents (l'Antartique exceptée). La participation africaine à cette conférence de l'IRG fut particulièrement importante, de même que celles des groupes latino-américains de l'IRG.

Schloss Eringerfeld

Paderborn, Allemagne

23 au 27 juillet 2006

Les frais de participation à la conférence s’élèvent à €200 (inscription, logement, et repas) par personne. Les frais pour les représentants d’organisations sont de 250€. D’autres options moins cher sont disponibles (amener votre propre tente/caravane), si vous ne pouvez pas payer le tarif complet. Vérifiez le formulaire d’inscription, soit online ou téléchargeable en format PDF à partir du site de la conférence. Information de voyage.

Militez-vous contre la guerre ?

Êtes vous impliqué-e-s dans l'action nonviolente ou curieux/se d'en apprendre plus ?

La conférence Mondialiser la Nonviolence de l'Internationale des Résistant-e-s à la Guerre sera l'occasion rêvée de rencontrer des militant-e-s du monde entier, d'apprendre ce qui les pousse à agir et de voir comment on peut s'aider pour qu'advienne cet autre monde possible.

Vesna Terselic

Il y a de tels mots - des leitmotivs. On les entend à droite
et à gauche.

Dans des initiatives de paix, de femmes ou environnementales,
dans Peace News et les textes de l'ONU. Ils changent avec les
saisons et les années.

"L'empowerment" était apparu dans le méta-language
de mes collègues -qui travaillaient sur le changement-
comme une tentative de mieux nous expliquer et de mieux expliquer
aux autres ce que nous faisons vraiment.

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